Nous avons tous, à un moment ou un autre, déjà été influencé par notre entourage : famille, amis, personnes qu’on admire. Mais cette influence joue-t-elle sur notre consommation d’alcool ?
L’impact de l’influence
Tout individu, est constamment influencé. Vous pensez que non ? Que vous, vous n’êtes pas facilement influençable ? Réfléchissez bien, plongez dans votre mémoire.
Vous n’avez jamais écouté une musique que vous n’aimiez pas particulièrement à la base, juste parce que vos amis, eux, l’écoutaient ? Vous n’avez jamais trouvé quelqu’un étrange juste parce que quelques minutes avant, votre collègue vous avait dit qu’il trouvait cette même personne un peu bizarre ?
Et au lycée, alors, vous n’avez pas atterri dans la filière scientifique selon l’avis de vos parents, qui ne voulaient absolument pas que vous finissiez chez les littéraires ? Et bien tout ça c’est être influencé, de par les regards, opinions, les paroles, ou les comportements d’autrui.
Parfois, on se laisse influencer par quelqu’un que l’on considère comme son modèle. Par exemple un grand frère ou une grande soeur.
Dans d’autres cas, on peut se sentir influencé par ses amis, pensant que si l’on n’aime pas les mêmes choses, ou qu’on ne pratique pas les mêmes activités qu’eux, on sera rejeté.
On se sent obligé de faire comme tout le monde, créant alors une pression indirecte, par peur d’être différent des autres.
Et l’alcool dans tout ça ?
De nos jours, ne pas boire d’alcool peut vous conduire à des situations parfois malaisantes ou inconfortables. Vous êtes, par exemple, invité(e) à une soirée. La première chose que l’on fait, c’est de se servir à boire.
Et là, c’est le malaise : vous ne préférez pas boire. Vous faites donc face aux regards des autres et à la fameuse question « Mais comment tu fais pour t’amuser alors ? ».
Fatigué(e) de devoir argumenter et sous la pression, vous accepterez peut être de boire un verre. Vous vous rendez à un apéro entre collègues, et au lieu du soda qui vous faisait envie, on vous sert un mojito bien chargé.
En effet, le fait d’être en groupe nous incite parfois à boire pour ne pas se sentir seul et à part.
L’alcool est associé à la fête, à la détente, alors, si vous êtes le seul à ne pas boire, vous serez vu comme un rabat-joie, comme quelqu’un qui « ne sait pas profiter ». Bon, après, si vous avez un entourage nocif, vous pouvez toujours en changer …
Enfin, ça reste que notre avis ! L’alcool devient alors un lien social, un facteur d’intégration. Boire de l’alcool est devenu un acte culturel, c’est synonyme de divertissement.
Il ne faut pas oublier non plus que jusqu’en 1956, en France, on servait du vin aux enfants à la cantine. Forcément ça aide pas …
Qu’on aime ou pas l’alcool, qu’on en boive ou pas, le but n’est pas d’inciter les personnes à boire ni de les faire culpabiliser lorsqu’elles refusent un verre, en leur sortant la fameuse réf :
« Quoi ?! L’alcool c’est pas cool ? » (D’ailleurs les références du Flambeau on en a marre !). Et surtout n’oubliez, pas l’alcool c’est pas de l’eau.